Une prédiction énigmatique sur l’avenir du Vatican

Par Youness
Publié le 24 avril 2025
MAJ le 5 juin 2025

Suite à la disparition inattendue du Pape François, les spéculations sur une ancienne prophétie liée aux papes refont surface, laissant planer le doute sur l'avenir de la papauté.

La prédiction de saint Malachie : légende ou prémonition ?

Selon la légende, au XIIe siècle, l’évêque irlandais Malachie aurait eu une vision lors d’un voyage à Rome. Cette expérience spirituelle intense aurait donné naissance à une liste de 112 devises latines, chacune décrivant un futur pape à partir de Célestin II, élu en 1143.

Étonnamment, cette prophétie serait restée secrète jusqu’au XVIe siècle, moment où elle a été révélée au grand jour… justement au moment où elle semblait curieusement correspondre aux papes de l’époque. Est-ce une coïncidence ou une manipulation ? Le débat reste ouvert.

François, le dernier pape avant la catastrophe ?

Le décès de François, à l’âge de 88 ans des suites d’une hémorragie cérébrale, survient à un moment crucial : selon certains interprètes de la prophétie, il ne resterait qu’un seul pape à venir, appelé « Pierre le Romain ».

Ce dernier gouvernerait pendant une période de grandes épreuves, jusqu’à la destruction de Rome et l’avènement du Jugement dernier. Ces éléments alimentent les spéculations les plus sombres sur la fin des temps, notamment à l’approche de l’année 2027, que certains croyants associent au retour du Christ.

Trois prétendants au nom évocateur

Un fait troublant : parmi les neuf favoris pour succéder à François, trois ont le prénom Pierre. Est-ce un hasard remarquable ou un symbole prophétique ? Il s’agit notamment du cardinal Peter Erdő (Hongrie), de Peter Turkson (Ghana) et de Pietro Parolin (Italie), tous des personnalités influentes au sein de l’Église.

Cette observation suscite un grand intérêt chez les passionnés de prophéties. Si « Pierre le Romain » est effectivement le prochain pape, cela en ferait le dernier, selon la prédiction de Malachie.

Une prophétie ouverte à l’interprétation

Les premières devises de la prophétie sont précises jusqu’au pape Urbain VII (1590). Ensuite, le style devient plus énigmatique, laissant place à des interprétations variées. Néanmoins, certains éléments frappent par leur cohérence. Par exemple :

  • Jean-Paul II, né lors d’une éclipse solaire, serait identifié comme « De labore solis ».
  • Benoît XVI, ancien Olivétain, serait « Gloria olivae », la gloire de l’olivier.

La précision diminue avec le temps, rendant les interprétations plus spéculatives mais toujours captivantes.

Un intérêt contemporain pour l’ésotérisme chrétien

Cet engouement n’est pas récent. Déjà en 1958, le cardinal Spellman aurait tenté de recréer une mise en scène correspondant à une devise prophétique, en naviguant sur le Tibre avec des moutons, évoquant « pastor et nautor » (berger et marin). Cette anecdote illustre l’empreinte laissée par la prophétie de Malachie à travers les âges.

Le dénouement final est-il proche ?

Avec le décès de François et la future réunion du conclave, les regards se tournent vers Rome. Le prochain pape sera-t-il le mystérieux « Pierre le Romain » ? La prophétie s’achève-t-elle ici… ou annonçait-elle une nouvelle ère dans l’histoire de l’Église ?

Que l’on y adhère ou non, ce récit ancestral rappelle combien religion, symbolisme et imagination peuvent tisser des liens profonds entre le passé et l’avenir.