Un présage antique sur le récent pontife : un avertissement mystérieux pour l’humanité

Par Youness
Publié le 12 mai 2025
MAJ le 5 juin 2025

Au-delà de la célébration mondiale suite à l'élection du nouveau pape, plane une prédiction millénaire énigmatique. Entre coïncidence fortuite et avertissement ancestral, plongeons dans cette histoire fascinante mêlant mystère et incertitude.

Un nouveau pape américain et des prédictions anciennes ravivées

Le 7 mai récent, un chapitre s’est clos à Rome. Après le décès du pape François, à l’âge de 88 ans, le Collège des cardinaux a élu le cardinal Robert Prevost, originaire de Chicago, comme le premier pape américain, désormais connu sous le nom de Léon XIV. Ce visage d’outre-Atlantique, réputé pour sa modération, pourrait représenter une Église prête à s’adapter davantage à la modernité.

Pourtant, en marge des festivités, des réminiscences d’une prophétie datant de plus de 450 ans refont surface. L’Histoire semble apprécier les coïncidences troublantes. Comme dans un vieux récit sombre, tous les regards se portent vers Nostradamus et saint Malachie, deux figures mystérieuses qui, selon certains, auraient prédit ces changements.

Nostradamus : des quatrains énigmatiques et des interprétations inquiétantes

Michel de Nostredame, connu sous le nom de Nostradamus, a publié en 1555 Les Prophéties, un ensemble de quatrains obscurs. Parmi eux, une prédiction fascinante : la disparition d’un pape « très âgé » – souvent associée aujourd’hui à François – suivi d’un pontife affaiblissant sa position tout en gouvernant avec fermeté sur une longue période.

Cette prédiction ambivalente, entre espoir de renouveau et crainte de dissensions internes, est perçue par certains comme un avertissement sur une Église en crise, déchirée entre conservatisme et modernité, tel un vieux clocher fragilisé par les vents d’Occident.

Ajoutant à cela un vers énigmatique évoquant un jeune homme à la peau sombre soutenant un roi puissant dans la transmission du pouvoir à un individu vêtu de rouge, les spéculations s’intensifient, souvent nourries par l’imagination collective plus que par des faits historiques avérés.

Saint Malachie : une prophétie glaçante

Cependant, la prophétie la plus troublante provient probablement de saint Malachie, archevêque d’Armagh au XIIe siècle, qui aurait eu une vision de tous les papes jusqu’à l’Apocalypse lors d’un voyage à Rome. Selon le récit du moine bénédictin Arnold Wion au XVIe siècle, le successeur de François serait le dernier pontife, celui qui conduirait un troupeau en période de persécutions, avant la chute de la cité aux sept collines, Rome, et le jugement final.

Cette prophétie apocalyptique, si prise au pied de la lettre, rendrait les scénarios de fin du monde des superproductions hollywoodiennes bien fades.

Faut-il succomber à la peur ?

Alors, est-il judicieux de céder à la peur ? Selon plusieurs théologiens, la prudence et la discernement demeurent essentiels. Ces écrits, empreints de symboles et rédigés dans un langage ésotérique, ont traversé les époques en alimentant les fantasmes et les réinterprétations, comme un vieux grimoire oublié dans un grenier poussiéreux.

Dans l’histoire de l’Église, combien de fois a-t-on prédit la fin imminente du monde ? Les événements actuels, aussi perturbants soient-ils, restent avant tout des réalités humaines où la foi, la raison et la sagesse doivent l’emporter sur les peurs irrationnelles.

Comme dit un proverbe français, « Chat échaudé craint l’eau froide ». Il est préférable de considérer ces prophéties comme des avertissements symboliques plutôt que comme des certitudes absolues.