Le Destin de l’Anneau du Pape François Révélé

Découvrez le rituel secret qui attend l'anneau du Pape François après son décès, un geste symbolique profondément significatif pour l'Église catholique.
Le décès du pape François : un événement d’envergure mondiale
Le lundi 21 avril, le pape François est décédé paisiblement à l’âge de 88 ans des suites d’un accident vasculaire cérébral entraînant une insuffisance cardiaque irréversible. Le cardinal Kevin Farrell, camerlingue de la Sainte Église romaine, a annoncé cette triste nouvelle en déclarant : « À 7h35 ce matin, le souverain pontife est retourné auprès du Seigneur. »
Après douze années de pontificat caractérisées par son humilité et son dévouement envers les plus démunis, François laisse derrière lui un legs spirituel profond.
L’anneau du Pêcheur : bien plus qu’un bijou, un symbole d’autorité
Placé à l’annulaire du pontife, l’anneau du Pêcheur incarne saint Pierre, premier pape et pêcheur modeste devenu fondement de l’Église. Depuis le XIIIe siècle, cet anneau servait également de cachet officiel pour authentifier les documents du Saint-Siège.
Cependant, dès le décès du pape, une tradition veut que l’anneau soit détruit. Cette mesure vise à prévenir toute usurpation d’identité ou falsification de documents pendant la période de vacance du siège apostolique.
C’est un peu similaire à désactiver une signature électronique de nos jours : une action nécessaire pour empêcher toute utilisation frauduleuse de l’autorité du défunt.
Le processus de destruction de l’anneau
Le rituel demeure immuable. Sous la supervision des plus hauts dignitaires du Vatican, l’anneau est soit brisé, soit gravement altéré. Dans le cas de François, il ne sera pas réduit en poussière comme auparavant, mais sérieusement endommagé par un coup de marteau asséné par le cardinal Farrell.
Cette action solennelle marque la fin de l’autorité pontificale et le commencement du processus d’élection de son successeur à travers le conclave.
François, un pape attaché à la simplicité
Restant fidèle à son image de sobriété, François n’avait pas commandé un nouvel anneau en or massif comme bon nombre de ses prédécesseurs. Il avait opté pour une bague discrète en argent doré, recyclée à partir d’un modèle porté antérieurement par Pasquale Macchi, secrétaire du pape Paul VI.
Contrairement à d’autres pontifes, il ne portait son anneau du Pêcheur que lors des grandes cérémonies. En temps ordinaire, il préférait une bague en argent, simple et modeste, rompant avec la traditionnelle opulence.
Même dans ses gestes de dévotion, il se distinguait : en 2019, il avait été observé esquivant avec tact les tentatives des fidèles de lui baiser la main, non par mépris, mais par souci d’hygiène et pour rappeler que la foi ne se manifeste pas par des gestes de soumission.
Les autres rituels confidentiels suivant le décès d’un pape
À la disparition d’un souverain pontife, le protocole se met en marche tel un mécanisme ancestral. Sa résidence – ici la Domus Sanctae Marthae, humble demeure choisie par François – est sce lée à la cire chaude pour assurer l’inviolabilité des lieux.
Son testament, s’il existe, est lu lors de la première réunion du Collège des cardinaux. Plusieurs jours de deuil précèdent les funérailles, prévues entre le 24 et le 27 avril.
À l’image de sa vie simple, François avait souhaité des obsèques sobres, loin du traditionnel triple cercueil. Un cercueil en bois simple doublé de zinc recevra ses restes.
Un héritage de simplicité et de foi
La destruction de l’anneau du pape François signifie la clôture d’un pontificat, mais sa véritable héritage demeurera : l’humilité, la compassion et l’attention portée aux plus démunis.
Avec ce geste empreint de solennité, l’Église catholique tourne une page historique… pour en écrire une nouvelle.