Le serment émouvant d’Eric Clapton à son fils avant sa disparition tragique, chute du 53e étage

Plongez dans l'histoire bouleversante d'un père confronté à la perte insondable de son fils, un récit poignant d'amour et de promesses brisées qui transcende le temps.
Une journée ordinaire qui tourne au drame inattendu
Le 20 mars 1991, Eric Clapton se préparait à passer du temps avec son fils Conor. À cette époque, Conor vivait avec sa mère, l’actrice italienne Lory Del Santo. Ils s’étaient retrouvés à New York pour les vacances de Pâques. Leur journée au cirque, pleine de rires et de joie, fut leur dernière ensemble. Profondément touché, Clapton avait pris la résolution d’être plus présent dans la vie de son fils, prévoyant même une sortie au zoo pour le lendemain. Malheureusement, ce lendemain n’a jamais vu le jour.
Une chute tragique : l’accident qui a tout bouleversé
Le drame s’est déroulé le matin où une femme de ménage nettoyait l’appartement. Une fenêtre du 53e étage était restée ouverte. Conor, joueur et insouciant, a couru et en un instant, a chuté dans le vide. Sa mère, occupée à lire un fax dans une autre pièce, est arrivée quelques secondes trop tard pour empêcher le drame.
Elle se rappelle encore aujourd’hui : « Si je n’avais pas vérifié le fax, il serait encore parmi nous. »
La douleur figeante de Clapton : un choc insurmontable
Apprenant la nouvelle, Eric Clapton est resté sous le choc, comme figé. Selon Lory, il semblait avoir perdu toute capacité à réagir. Cette tragédie a également marqué la fin de la relation entre les deux parents.
La vie de Clapton a basculé à partir de ce moment. Il a ramené le corps de Conor au Royaume-Uni pour l’enterrer dans le village de Ripley, dans le Surrey, un endroit chargé de souvenirs pour eux.
Antigua : un refuge pour guérir
Après les funérailles, Clapton s’est retiré à Antigua. Il a loué un petit cottage, s’est isolé du monde extérieur, évitant les médias. Seuls les moustiques et sa guitare espagnole étaient ses compagnons. Il y est resté près d’un an, jouant de sa musique pendant des heures pour apaiser sa douleur profonde.
« Je jouais et retravaillais les mêmes chansons, encore et encore, jusqu’à ce que je sente que je reprenais pied », a-t-il confié plus tard.
« Tears in Heaven » : une chanson née de la souffrance
De cette période de solitude et de peine est née l’une des chansons les plus touchantes de sa carrière : Tears in Heaven. Écrite en collaboration avec Will Jennings, cette chanson aborde les thèmes de la perte, du pardon et de l’amour éternel, en hommage discret mais profond à son fils.
La lettre déchirante qui a suivi
Peu de temps avant sa disparition, Conor avait dicté sa première lettre à son père. Avec l’aide de sa mère, il avait simplement écrit : « Je t’aime, papa ». La lettre est arrivée à Londres après les funérailles, et Clapton l’a lue juste après l’enterrement. « C’est un moment que je ne pourrai jamais oublier », a partagé Lory.
Un drame qui résonne encore aujourd’hui
La perte de Conor a profondément marqué la vie d’Eric Clapton. Cependant, de cette douleur est née une œuvre, une chanson, et une leçon universelle : chaque instant partagé compte. Chaque mot d’un enfant, chaque regard peut devenir un souvenir éternel.