Les comportements intrigants observés en fin de vie

Par Youness
Publié le 11 mars 2025
MAJ le 4 juin 2025

Plongez dans les phénomènes mystérieux précédant la mort, révélés par une infirmière spécialisée en soins palliatifs. Découvrez comment ces manifestations naturelles peuvent apaiser les craintes et préparer les proches à accompagner sereinement leurs proches vers l'ultime étape.

  1. Une respiration irrégulière source d’inquiétude pour les proches

Imaginez être présent auprès d’un être cher et constater soudainement que sa respiration devient instable, ponctuée de pauses longues et imprévisibles. Une situation anxiogène pour toute personne non préparée. Pourtant, ce phénomène est identifié sous le nom de respiration de Cheyne-Stokes.

Pourquoi cette évolution survient-elle ?

À l’approche du décès, le métabolisme ralentit, impactant les réflexes respiratoires. Naturellement, le corps ajuste progressivement son fonctionnement, entraînant une respiration irrégulière. Il ne s’agit ni d’un signe de souffrance ni d’une sensation d’étouffement pour la personne en fin de vie.

Informations importantes pour les proches

  • Ce type de respiration est courant et anticipé.
  • Il ne traduit ni douleur ni détresse.
  • L’observation de ces variations est souvent plus éprouvante pour la famille que pour le patient lui-même.

Julie McFadden souligne que malgré sa perplexité, cette respiration n’indique pas de souffrance pour la personne concernée.

  1. Le « râle de la mort » : un son perturbant à entendre

Un autre phénomène troublant pour les proches est un son étrange, ressemblant à un gargouillement ou un ronflement profond, survenant dans les derniers instants. Ce bruit est nommé de manière évocatrice le « râle de la mort ».

Origine de ce son particulier

Il ne provient pas d’un problème pulmonaire, mais simplement de l’accumulation de salive que le patient ne peut plus déglutir. À ce stade, le cerveau cesse d’envoyer les signaux nécessaires pour gérer ce réflexe. Ainsi, la salive reste dans la gorge et crée ce son distinctif lorsqu’elle vibre au passage de l’air.

Pourquoi ne pas s’inquiéter ?

  • Ce n’est pas un indicateur de souffrance.
  • Le patient en est généralement inconscient.
  • Des traitements existent pour réduire cette accumulation de salive si besoin.

Bien que impressionnant pour les nouveaux auditeurs, ce phénomène demeure tout à fait naturel. McFadden souligne l’importance de l’expliquer aux familles afin qu’elles puissent accompagner sereinement leur proche.

Le processus naturel de la fin de vie

Julie McFadden cherche à dissiper une idée largement répandue : la mort n’est pas systématiquement synonyme de douleur. En réalité, le corps humain est conçu pour s’éteindre progressivement, sans souffrances inutiles.

  • La respiration ralentit naturellement.
  • Les fonctions corporelles déclinent progressivement.
  • Des soins palliatifs peuvent soulager toute éventuelle gêne.

Et si nous modifiions notre perception de la fin de la vie ? Comprendre ces processus permet de les aborder avec calme et d’accompagner nos proches avec bienveillance. La mort fait partie intégrante de la vie et, bien que délicate, elle peut être vécue avec plus de quiétude lorsque nous sommes mieux préparés.