L’impact de votre position de sommeil sur votre bien-être

Les indices de mise en garde souvent négligés

Les ronflements bruyants, les maux de tête au réveil, la sensation d’étouffement, les brûlures d’estomac ou encore la fatigue matinale malgré une nuit de sommeil complète… Ces signes, généralement attribués au stress ou à un mauvais choix de literie, peuvent en réalité découler d’une simple erreur : une mauvaise position durant le sommeil.

En effet, le sommeil n’est pas uniquement un moment de repos ; c’est également une phase pendant laquelle notre corps continue à travailler intensément pour se régénérer et se réparer. Une mauvaise posture perturbe ce processus, parfois de manière durable.

Les bienfaits insoupçonnés de dormir du bon côté

Dormir sur le côté gauche n’est pas juste une préférence esthétique. Cette position offre de réels avantages pour la santé. Elle favorise une meilleure digestion, diminue les reflux acides, améliore la circulation lymphatique et est particulièrement recommandée aux femmes enceintes pour favoriser l’irrigation sanguine vers le fœtus.

Mais ce n’est pas tout. Des études démontrent que dormir sur le côté stimule un processus essentiel mais souvent méconnu : le nettoyage du cerveau par le système glymphatique, ce qui pourrait réduire les risques de maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer.

Qu’en est-il des autres positions alors ?

La position sur le dos est confortable pour la colonne vertébrale, mais peut être risquée si vous souffrez de ronflements ou d’apnée du sommeil. Elle peut entraîner une baisse du taux d’oxygène dans le sang et perturber votre sommeil profond.

La position sur le ventre est à éviter car elle provoque une torsion du cou, une compression des organes internes et une gêne respiratoire, favorisant ainsi les douleurs chroniques et les réveils douloureux.

Quant à la position sur le côté droit, bien qu’elle soit moins problématique que celle sur le ventre, elle peut aggraver les symptômes du reflux gastro-œsophagien (RGO) et surcharger le foie.

L’importance de l’âge dans le choix de la position de sommeil

Pour les enfants, dormir sur le dos est recommandé pour réduire le risque de mort subite du nourrisson (MSN). Chez les adolescents, c’est l’occasion d’instaurer de bonnes habitudes posturales. Cependant, après 60 ans, l’apnée du sommeil devient une préoccupation majeure : il est préférable d’éviter de dormir sur le dos.

Deux témoignages éloquents

Ekaterina, 34 ans, souffrait de brûlures d’estomac après son accouchement. Malgré les traitements qui ne faisaient que masquer les symptômes, un simple changement de position pendant le sommeil a considérablement amélioré son état.

Anatoly, 57 ans, se réveillait chaque matin épuisé. Après avoir été diagnostiqué avec une apnée du sommeil, l’utilisation d’un oreiller orthopédique et le passage à une position latérale ont entraîné une diminution de 70 % de ses apnées.

5 idées reçues à écarter immédiatement

• « Dormir sur le dos est la meilleure position » : Ce n’est pas toujours le cas !
• « La position ventrale favorise la digestion » : C’est plutôt l’inverse.
• « Les oreillers ergonomiques ne servent à rien » : Un bon oreiller peut transformer vos nuits.
• « Le ronflement n’est que du bruit » : Souvent, c’est un signe sérieux à ne pas négliger.
• « Je compenserai le manque de sommeil le week-end » : Le sommeil ne se rattrape pas ainsi !

Conseils simples pour améliorer votre sommeil dès ce soir

• Placez un oreiller entre vos genoux pour détendre le bas du dos.
• Surélevez légèrement la tête de votre lit pour réduire les reflux et faciliter la respiration.
• Essayez les bandes nasales si vous avez souvent le nez bouché la nuit.
• Optez pour un matelas offrant un soutien équilibré pour maintenir votre colonne vertébrale alignée correctement.
• Et surtout, endormez-vous dans la bonne position, même si vous bougez pendant la nuit !

Votre bien-être commence dès que vous fermez les yeux.