AVC : 2 symptômes méconnus à ne surtout pas ignorer, d’après un expert

AVC : une course contre la montre pour sauver le cerveau

Lors d’un accident vasculaire cérébral, le flux sanguin vers une zone du cerveau est interrompu, soit par un caillot, soit par une rupture vasculaire. Les neurones, privés d’oxygène, peuvent être irrémédiablement endommagés en un temps record. La rapidité de réaction devient alors le facteur clé : plus on tarde, plus les dommages risquent d’être importants et permanents.

Si certains symptômes sont bien connus, le Dr Rupa Parmar, généraliste et directrice médicale chez Midland Health, attire l’attention sur des signaux d’alarme plus discrets qui, trop souvent, ne déclenchent pas l’urgence nécessaire.

1. Une soudaine perte d’énergie qui doit interpeller

Nous connaissons toutes ces journées où la fatigue nous accable. Mais lorsqu’un épuisement intense survient brutalement, sans cause évidente, il peut s’agir d’un premier avertissement. Les femmes y seraient particulièrement sujettes, comme le précise le Dr Parmar.

Cette sensation d’être vidée de ses forces peut précéder l’AVC ou accompagner les premières lésions cérébrales. Associée à des problèmes de vision ou d’équilibre, elle doit immédiatement déclencher l’alerte. Trop fréquemment, ce symptôme est banalisé… parfois avec de graves conséquences.

2. Une céphalée foudroyante et inhabituelle

Autre signal d’urgence : une douleur crânienne soudaine, extrêmement violente, comme un éclair dans la tête. Rien à voir avec une migraine ordinaire. Elle peut s’accompagner de troubles oculaires, de fourmillements, de désorientation ou de vomissements.

Ce type de douleur peut révéler une hémorragie intracérébrale, parmi les AVC les plus critiques. Dans ce cas, chaque seconde compte : composer sans délai le 15 en France ou le 112 en Europe devient vital. Attendre que la douleur passe pourrait compromettre sérieusement le pronostic.

D’autres manifestations trompeuses à connaître

Le cerveau régissant de multiples fonctions, un AVC peut aussi se révéler par :

• Une vision trouble ou une cécité subite, affectant un œil ou les deux.
• Des troubles de la stabilité ou de la motricité : difficultés à se déplacer, vertiges, sensations anormales, nausées sans cause identifiable.

Ces manifestations, souvent attribuées à la fatigue, une hypotension ou un mauvais sommeil, constituent pourtant de véritables signaux d’urgence. Comme le souligne le Dr Parmar : « C’est leur apparition brutale qui doit faire réagir. »

L’action salvatrice à ne pas différer

Face au moindre soupçon, une seule réponse : contacter immédiatement les services d’urgence. Mieux vaut un excès de prudence que des séquelles irréversibles. Pour un AVC, le temps est un ennemi implacable : plus la réaction est rapide, meilleures sont les perspectives de récupération.

Le conseil est limpide : être à l’écoute de son corps et agir sans hésitation au premier doute, c’est préserver sa santé et celle de ses proches.

N’oublions pas : devant un possible AVC, composez sans attendre le 15 ou le 112. En matière de santé cérébrale, la prévention reste la meilleure alliée.