Les astuces pour une conservation optimale du riz

Le riz cuit, un terrain propice à une bactérie insoupçonnée

Peu de gens le savent, mais le riz cuit peut devenir un foyer de bactéries s’il est laissé à l’air libre trop longtemps, loin du réfrigérateur. La coupable ? Une bactérie appelée Bacillus cereus. Cette bactérie survit à la cuisson et se multiplie progressivement si le riz refroidit lentement ou reste à température ambiante.

En le consommant le jour suivant, vous pourriez ressentir des symptômes désagréables tels que des nausées, des crampes abdominales, voire une diarrhée soudaine. Le piège réside dans le fait que le goût et l’odeur du riz restent inchangés, ne vous alertant d’aucun danger.

Les bonnes pratiques pour conserver le riz en toute sécurité

Heureusement, quelques gestes simples peuvent limiter les risques :

• Ne laissez jamais le riz refroidir plus d’une heure à température ambiante. Cela permet de freiner le développement des bactéries.
• Étalez-le dans un grand plat ou une assiette creuse sans couvercle pour accélérer le refroidissement.
• Une fois refroidi, placez-le dans une boîte hermétique et mettez-le au réfrigérateur !
• Consommez-le dans les 24 à 48 heures suivantes pour plus de sécurité.
• Réchauffez-le de manière uniforme, à une température supérieure à 70°C. Un seul réchauffage suffit, évitez le passage au micro-ondes multiple.

Et en cas de congélation ?

Bonne nouvelle : le riz supporte bien la congélation, à condition de respecter quelques étapes :

• Laissez-le refroidir rapidement (toujours en moins d’une heure).
• Divisez-le en petites portions (pratique pour les repas rapides !).
• Utilisez des contenants ou sachets de congélation adaptés.
• N’oubliez pas d’indiquer la date de congélation.
• Il peut être conservé jusqu’à un mois au congélateur.

Pour la décongélation : ne le laissez pas décongeler sur le plan de travail. Réchauffez-le directement à la poêle ou au micro-ondes jusqu’à ce qu’il soit bien chaud.

Ce qu’il faut retenir (et ne plus oublier !)

• Que ce soit du riz blanc, complet, basmati ou jasmin : tous sont sujets à cette problématique.
• En l’absence de signes visuels ou olfactifs, restez vigilant en tout temps.
• La toxine en question résiste à la chaleur, une fois présente, il est impossible de l’éliminer.