Une mère commet une erreur inattendue en nourrissant son nourrisson… Les conséquences sont dévastatrices
Une décision instinctive pendant l'allaitement se transforme en tragédie pour une jeune maman. Découvrez comment garantir la sécurité du sommeil de votre bébé nouveau-né.
Le sommeil partagé avec bébé : une pratique à double tranchant
Chaque parent a connu ces nuits agitées, ces moments d’allaitement fréquents, cette envie pressante de se reposer ne serait-ce que quelques instants. C’est ce qu’a vécu une maman de 35 ans un soir d’avril 2025. Après avoir installé son nourrisson de 16 jours près d’elle pour le nourrir, elle s’est endormie involontairement. Malheureusement, à son réveil, la tragédie s’est produite : son bébé ne respirait plus.
Une situation redoutée par tous les jeunes parents. Malgré l’intervention rapide des secours, le bébé a été prononcé décédé à 3 h 15 du matin. La mère, bouleversée, a avoué s’être assoupie sans le vouloir. Selon les premières constatations, le bébé aurait pu être accidentellement étouffé pendant son sommeil.
Les avantages et les risques du co-sleeping
Le co-sleeping, également connu sous le nom de sommeil partagé, attire de plus en plus de parents. Nombreux sont ceux qui y voient une manière douce de renforcer le lien avec leur enfant, de favoriser l’allaitement et de répondre rapidement à ses besoins nocturnes. En France comme ailleurs, cette pratique est répandue, bien que souvent mal interprétée.
Cependant, il est crucial de noter que partager le sommeil avec son bébé ne signifie pas nécessairement partager le même lit. La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande que le nourrisson dorme dans la même pièce, mais pas dans le même lit que ses parents durant les six premiers mois.
Les dangers du lit parental pour les tout-petits
Dans un lit d’adulte, tout peut devenir potentiellement dangereux pour un bébé. Ce qui est un oreiller moelleux pour vous peut représenter un risque réel pour lui. Un drap froissé ou une couette trop lourde peuvent obstruer ses voies respiratoires. De plus, les mouvements inconscients d’un parent endormi, surtout sous l’effet de la fatigue, de médicaments ou du stress, peuvent être risqués.
Une étude publiée dans la revue Pediatrics indique que près de 7 bébés sur 10 décédés de mort subite du nourrisson dormaient dans le lit de leurs parents. L’étouffement est le principal danger, mais d’autres risques existent : chute du lit, coincement entre le matelas et le mur, surchauffe, entre autres.
Conseils pour un sommeil sécurisé
Alors, comment procéder de manière sécurisée ? L’idéal reste d’utiliser un petit lit ou un couffin placé à côté du lit parental, sans oreiller ni couverture, sur une surface ferme et dégagée. Ce dispositif, appelé lit en side-car, permet de garder le bébé à proximité sans compromettre sa sécurité.
Il est également essentiel de considérer l’environnement de sommeil. La chambre doit être non-fumeur, bien aérée, et maintenue à une température entre 18 et 20 °C. Il est inutile de surcharger le bébé de couvertures : une gigoteuse adaptée à la saison est largement suffisante.
Prévenir sans blâmer
Il ne s’agit pas de critiquer une mère déjà éprouvée, mais de sensibiliser pour éviter d’autres tragédies. Le manque de sommeil, l’instinct de protection, la tendresse du moment : tout pousse les parents à vouloir garder leur bébé près d’eux. Cependant, il est préférable d’anticiper que de regretter.
Tout comme boucler sa ceinture en voiture, dormir à côté de son bébé sans prendre les précautions nécessaires expose à des risques mortels. En adoptant les bonnes pratiques, on protège ce qu’il y a de plus précieux.
