Un infirmier accusé de crimes atroces dans un établissement de soins palliatifs

L’incident, qui sera jugé à Aix-la-Chapelle à partir du 24 mars 2025, pourrait devenir l’un des plus importants procès pour homicide médical jamais tenus dans le pays.

Des doses mortelles pour des nuits calmes

Les procureurs allèguent que l’infirmier administré d’importantes quantités de sédatifs et d’antalgiques à ses victimes, des patients vulnérables, pour réduire leur agitation pendant ses gardes de nuit.

Les suspicions ont émergé lorsque la direction de la clinique Rhein-Maas à Wurselen en Allemagne a observé une augmentation inexpliquée du taux de mortalité dans le service. Une enquête détaillée a révélé des niveaux anormalement élevés de sédatifs dans les corps exhumés des patients.

Un cas rappelant d’autres homicides médicaux

Des précédents préoccupants

Ce procès fait écho à celui de Johannes M., un médecin berlinois accusé en 2024 d’avoir causé la mort de 10 patients et suspecté d’en avoir tué jusqu’à 50 autres en leur administrant des mélanges d’analgésiques avant de mettre le feu à leurs maisons.

Le cas de Lucy Letby au Royaume-Uni

L’incident rappelle également celui de Lucy Letby, une infirmière britannique reconnue coupable du meurtre de sept nourrissons et de tentatives d’assassinat sur huit autres entre 2015 et 2016.

Quelles suites pour cette affaire ?

L’infirmier, appréhendé en juillet 2024, est actuellement en détention en attendant son procès. Les enquêteurs estiment que d’autres incidents pourraient encore être découverts, ce qui pourrait augmenter son bilan criminel.

Ce procès relance le débat sur la sûreté des patients en milieu hospitalier et sur la nécessité de renforcer la surveillance du personnel soignant pour éviter de telles tragédies.

Affaire à suivre…