Un spécialiste aéronautique dévoile son analyse sur les dernières minutes du vol Air India avant le drame

Par Youness
Publié le 16 juin 2025

Le crash du Boeing 787 d’Air India en juin 2025 reste l’une des pires catastrophes aériennes de la décennie, avec 241 victimes. Un expert lève le voile sur les possibles dysfonctionnements en cabine de pilotage qui ont transformé ce vol vers Londres en tragédie éclair.

Un envol tragique qui tourne au cauchemar

Il est 13h39 lorsque l’appareil décolle de la piste sous un ciel dégagé. Le vol AI171 est aux mains d’un équipage chevronné : le commandant Sumeet Sabharwal, vétéran avec plus de deux décennies d’expérience, et son second, Clive Kundar. Pourtant, à peine cinquante secondes plus tard, une voix paniquée résonne dans les écouteurs du contrôle aérien : « Mayday… perte totale de puissance, impossible de maintenir l’altitude. »

L’avion peine à dépasser les 190 mètres d’altitude avant de piquer brutalement, s’écrasant dans un brasier spectaculaire visible à des kilomètres à la ronde. La quantité impressionnante de carburant embarqué – plus de 100 tonnes – transforme l’impact en catastrophe absolue.

Une simple confusion aux conséquences fatales ?

Alors que les enquêteurs officiels poursuivent leurs analyses, un expert renommé, le Capitaine Steve, émet une théorie qui fait froid dans le dos. D’après ses observations, le copilote aurait pu commettre une erreur cruciale en rétractant les volets au lieu de relever le train d’atterrissage.

Cette méprise aurait été déterminante : les volets sont indispensables pour créer la portance nécessaire lors des phases critiques. Les replier prématurément reviendrait à retirer son souffle à l’appareil, entraînant inévitablement une perte de contrôle et une chute vertigineuse.

Des éléments techniques qui parlent d’eux-mêmes

D’autres spécialistes comme Alastair Rosenschein, ex-pilote de ligne confirmé, soulignent que les images montrent clairement le train toujours sorti au moment de l’accident – un détail troublant. La présence de la turbine de secours (RAT) sur certaines vidéos suggère par ailleurs qu’un problème électrique majeur s’est déclaré dès les premiers instants du vol.

Le miracle d’un seul survivant

Parmi les 242 passagers et membres d’équipage, un seul homme a miraculeusement survécu : Vishwash Kumar Ramesh, un Britannique quadragénaire dont le siège se trouvait près d’une sortie de secours. Depuis son hôpital, il décrit avec émotion les secondes suivant l’impact : « Un bruit assourdissant, puis plus rien… Quand j’ai repris conscience, j’étais entouré de débris et de corps. Je me suis extirpé comme j’ai pu. »

Son récit met en lumière l’horreur de la scène et le caractère exceptionnel de sa survie, véritable coup du destin.

L’enquête se poursuit

Les précieuses boîtes noires ont été retrouvées et sont actuellement examinées par des experts indiens et internationaux. Si l’hypothèse de l’erreur humaine semble se confirmer, seules les données enregistrées permettront d’établir la vérité définitive.

Ce drame nous rappelle cruellement que dans un cockpit, chaque geste compte. Une seconde d’inattention, une confusion malheureuse… et le pire peut arriver.

Nous attendons les conclusions officielles avec attention. Mais retenons surtout que la sécurité aérienne repose sur un équilibre délicat entre technologie sophistiquée, procédures strictes et vigilance permanente des équipages.