Une mère de cinq enfants s’approprie une villa de luxe à 670 000 euros pour revendiquer son droit

Par Youness
Publié le 25 avril 2025
MAJ le 5 juin 2025

Découvrez l'histoire captivante d'une mère de famille qui filme sa résidence dans une villa de rêve sans titre de propriété, suscitant ainsi un débat en ligne animé.

Une demeure luxueuse occupée par pure « volonté personnelle »

L’événement se déroule à Cose Noves, un quartier chic sur la côte septentrionale de l’île de Minorque. María Iguazo, mère de cinq enfants, réside depuis quelques jours dans une villa d’une valeur de 670 000 euros, sans contrat de location, ni autorisation légale… et sans le moindre regret apparent.

Une vidéo devenue virale la montre se promenant dans cette demeure de 160 m² avec piscine, quatre chambres, trois salles de bains et une vue imprenable sur la Méditerranée. Affichant un sourire, elle lance : « Même Beyoncé ne pourrait pas se l’offrir. »

« Je le mérite » : une justification suscitant l’indignation

Cependant, ce ne sont pas tant l’occupation illégale que ses déclarations qui alimentent la polémique : « Je le mérite », affirme-t-elle face à la caméra. Bénéficiant de 1 500 euros d’aides sociales mensuelles, selon les médias espagnols, elle semble revendiquer un droit à un train de vie luxueux, ce qui a scandalisé de nombreux internautes.

Pour beaucoup, cette vidéo incarne un abus flagrant du système social. Pour d’autres, elle met en lumière la dure réalité de la grande précarité. Une chose est sûre : cette affaire ne laisse personne indifférent.

Une législation plus sévère en Espagne contre les occupations illégales

Face à la multiplication des cas de squat, le gouvernement espagnol a récemment renforcé sa législation. Depuis juillet 2024, une loi accélère les procédures d’expulsion des squatteurs et prévoit des amendes plus conséquentes en cas de récidive.

Dans ce contexte, la situation de María pourrait rapidement évoluer. Les autorités, alertées par la diffusion de la vidéo, ont déjà lancé des démarches.

Une série d’infractions compliquant davantage sa situation

En outre, María Iguazo est impliquée dans d’autres affaires judiciaires. Alors qu’elle accompagnait ses enfants à l’école, elle a été arrêtée par la Guardia Civil pour un dépassement de vitesse dangereux. Le bilan du contrôle est accablant : conduite sans permis, usage de drogue (cocaïne) et emprunt non autorisé d’un véhicule à un voisin.

Le véhicule a été saisi, et María est désormais poursuivie pour trois délits distincts, ce qui aggrave considérablement son cas.

Une affaire divisant l’opinion publique

Entre incompréhension, fascination et colère, ce récit ravive le débat sur le logement, la précarité et les limites de la solidarité. Peut-on justifier l’occupation illégale d’un bien au nom d’un soi-disant mérite ? Le système social peut-il répondre à toutes les détresses sans être détourné ?

Une certitude demeure : à l’ère des réseaux sociaux, chaque acte filmé peut avoir des répercussions concrètes, parfois bien au-delà des intentions initiales.