Les secrets révélés du dernier adieu du Pape François 1er

Par Youness
Publié le 25 avril 2025
MAJ le 10 juin 2025

Découvrez les détails inédits des dernières heures du regretté pontife et la décision poignante de respecter ses dernières volontés, révélés par son médecin personnel.

Le dernier jour : entre sérénité et transition inattendue

L’ultime journée débute dans une atmosphère en apparence normale, un samedi après-midi à la résidence Sainte-Marthe. Le pape François, âgé de 88 ans, affiche une attitude calme et détendue. Il plaisante, organise même une réunion de remerciement avec les soignants qui l’entourent. Cependant, deux jours plus tard, la situation bascule. Le lundi matin, son infirmier personnel, Massimiliano Strappetti, lance un appel à l’aide : le Saint-Père ne se sent pas bien.

À l’arrivée du docteur Sergio Alfieri, le constat est alarmant. François est présent physiquement, mais son esprit semble déjà ailleurs, ne répondant à aucun stimulus. Il n’y a pas de signes de détresse apparente, pas de panique. Juste un instant suspendu, comme si le temps s’arrêtait.

Un choix humain profond : décéder chez soi

François avait clairement exprimé son souhait : il ne désirait ni être placé sous respirateur artificiel, ni subir des traitements excessifs. Son vœu était de partir « chez lui », dans ce lieu modeste qu’il avait sélectionné au cœur du Vatican. Pour lui, la Casa Santa Marta représentait bien plus qu’un simple logement. C’était son refuge.

Le transfert d’un patient aussi fragile vers l’hôpital aurait été risqué et superflu. Alfieri en était conscient. Par un geste empreint d’humanité, il a respecté ce choix. Ce jour-là, le silence des équipements médicaux a prévalu. Seule la présence discrète de ses proches et une prière commune, émouvante, récitée par le cardinal Parolin.

Des adieux simples, mais mémorables

Le matin de son décès, François s’éveille à l’aube. Il demande un verre d’eau, puis se retourne doucement. Son infirmière perçoit immédiatement un changement. À 5h35, Alfieri est à son chevet. Les poumons sont en bon état, pourtant le pape ne réagit plus.

À 7h35, l’instant fatidique. Son cœur cesse de battre. François s’éteint paisiblement, sans lutte, dans la quiétude de sa chambre. Un dernier geste d’adieu, une caresse sur la joue, un chapelet entre les mains… et le silence.

Le pape jusqu’au bout : actif, déterminé, engagé

Malgré les souffrances et son âge avancé, François a continué d’assumer pleinement ses responsabilités. Il a voyagé jusqu’en Asie du Sud-Est en 2024, a maintenu ses audiences, célébré la messe, et salué les fidèles depuis sa papamobile, même quelques jours avant son départ.

Ce dimanche de Pâques, affaibli, il a souhaité se rendre une dernière fois sur la place Saint-Pierre. Il voulait dire au revoir. Quinze minutes de sourires, de bénédictions, d’échanges de regards. « Merci de m’avoir ramené sur la place », confie-t-il à son infirmier. Comme un ultime signe d’affection envers ce peuple qu’il chérissait tant.

Une volonté posthume : protéger les plus vulnérables

Parmi ses dernières recommandations au médecin, un souhait inattendu et profondément humain. Le pape souhaitait que l’Église veille sur les embryons abandonnés, ces vies en attente souvent négligées. Il s’était battu pour eux, refusant de les considérer comme de simples matériaux biologiques. Son vœu était de les voir accueillis, chéris, protégés.

Sergio Alfieri s’est engagé à poursuivre cette cause. Un engagement pour perpétuer l’héritage spirituel de celui que beaucoup appelaient affectueusement « le pape du peuple ».

Une dernière révérence à un géant spirituel

Alors que des milliers de fidèles se succèdent jour et nuit pour lui rendre hommage à la basilique Saint-Pierre, que des dirigeants du monde entier s’apprêtent à assister à ses funérailles, François repose en paix, fidèle à son essence.

Pas de grandiloquence, pas d’apparat excessif. Simplement l’émotion d’un monde touché par sa simplicité et son message d’amour universel. Dans ce cercueil de bois clair, un chapelet entre les mains, il semble encore murmurer : « Restez unis. Aimez-vous les uns les autres. »