Les ultimes paroles de la princesse Diana enfin dévoilées par un sauveteur

Par Youness
Publié le 8 septembre 2025

Pendant près de trois décennies, ce témoignage poignant était resté enfoui dans la mémoire d'un pompier présent lors de l'accident. Aujourd'hui, il se confie sur les derniers instants de la princesse et ces mots si simples qui en disent pourtant tant sur sa personnalité authentique.

Ce soir d’août qui a changé le cours de l’Histoire

Nous sommes le 31 août 1997, dans les rues de Paris. Diana, alors âgée de 36 ans, et son compagnon Dodi Al-Fayed tentent d’échapper à une meute de paparazzis. Leur véhicule file à toute allure dans le tunnel du Pont de l’Alma quand soudain, le drame se produit : perte de contrôle, choc violent. En quelques secondes, trois destinées s’achèvent : celle du chauffeur Henri Paul, celle de Dodi, et quelques heures plus tard, celle de celle qu’on surnommait la « princesse au grand cœur ».

Seul rescapé de cette tragédie : le garde du corps Trevor Rees-Jones, sérieusement blessé mais en vie. Les équipes de secours débarquent rapidement sur les lieux. L’un des pompiers présents ignore encore qu’il s’apprête à porter assistance à l’une des femmes les plus iconiques du siècle dernier.

Une femme blonde inconsciente de son propre statut

Xavier Gourmelon, sapeur-pompier à Paris, fait partie des premiers à intervenir. Il se précipite vers une femme blonde qui, malgré le choc, semble consciente. « Elle respirait, parlait, bougeait légèrement. Rien ne laissait imaginer l’issue tragique qui allait suivre », racontera-t-il des années plus tard dans un entretien accordé au Sun.

Ce n’est qu’en l’aidant à s’extirper de l’épave qu’il perçoit une question si banale et pourtant si poignante. Quatre petits mots, comme suspendus dans le temps : « Mon Dieu, que s’est-il passé ? »

À cet instant précis, Gourmelon ne sait toujours pas à qui il vient de porter secours. Ce n’est qu’une fois Diana installée dans l’ambulance qu’un collègue lui glisse son identité. La révélation le sidère.

Un espoir qui s’envole trop vite

Malgré tout, son instinct de sauveteur prend le relais. Gourmelon se souvient lui avoir tenu la main, lui avoir murmuré des paroles apaisantes, lui avoir même pratiqué un massage cardiaque. « Elle s’est remise à respirer. J’ai cru qu’elle allait survivre », confie-t-il, encore habité par cette nuit cauchemardesque.

Mais quelques heures plus tard, à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, l’impensable se confirme : la princesse Diana n’a pas survécu à ses graves lésions internes. Le globe entier retient son souffle.

Une onde de choc planétaire

L’annonce de son décès provoque une sidération générale. En quelques heures à peine, une foule recueillie envahit les abords du palais de Kensington. Des montagnes de fleurs, de lettres manuscrites et de doudous s’entassent. Ses obsèques, diffusées en direct à l’international, rassemblent près de 2,5 milliards de téléspectateurs. Une marée émotionnelle d’une ampleur rarement égalée.

Il ne s’agissait pas seulement du départ d’une princesse. C’était la disparition d’une personnalité engagée, profondément humaine, adorée pour sa sincérité et sa proximité avec le peuple. Ces ultimes paroles, si simples, résonnent aujourd’hui comme le reflet de ce qu’elle fut toujours : une femme accessible, surprise par un destin implacable.

Une mémoire qui refuse de s’effacer

Xavier Gourmelon a depuis rangé son uniforme de pompier, mais le souvenir de cette nuit tragique le hante toujours. « Je revois son regard, j’entends encore sa voix, cette question si simple… C’est indélébile », avoue-t-il. Ce témoignage bouleversant nous rappelle, au-delà du mythe, l’humanité fragile de Diana.

Parce qu’au fond, même les icônes ressentent la peur. Même les héroïnes prononcent des mots ordinaires. Et c’est peut-être cette authenticité qui rend son histoire si profondément touchante et universelle.