Fourmillements et engourdissements : que révèlent ces sensations dans vos membres ?

Picotements et engourdissements : quand faut-il vraiment s’inquiéter ?

Rassurez-vous tout de suite : dans la plupart des cas, ces sensations désagréables sont totalement inoffensives. Voici les situations les plus courantes :

• Rester trop longtemps dans la même position (comme s’endormir sur son bras ou garder les jambes croisées) peut comprimer légèrement un nerf et créer cette fameuse impression de « fourmis ».
• Le fameux canal carpien, particulièrement fréquent chez les personnes utilisant beaucoup leurs mains (travail sur clavier, activités manuelles, jeunes parents…) se manifeste souvent par des picotements nocturnes.
• Certaines anomalies physiques comme un kyste ou une ancienne blessure mal soignée peuvent parfois irriter les nerfs périphériques.

La solution ? Bougez simplement la zone concernée ou changez de position – le soulagement est généralement immédiat.

Signaux d’alerte : quand envisager une consultation médicale

Si ces sensations deviennent récurrentes ou persistent, mieux vaut prendre rendez-vous. Parmi les causes possibles :

• Des carences nutritionnelles (en vitamines B notamment) qui perturbent le système nerveux.
• Le diabète, pouvant entraîner des neuropathies périphériques.
• Des problèmes circulatoires réduisant l’oxygénation des membres.
• Certains désordres hormonaux comme l’hypothyroïdie.

Une simple prise de sang permet souvent d’identifier clairement la cause.

Cas plus rares : les causes neurologiques à connaître

Exceptionnellement, ces symptômes peuvent révéler des affections plus sérieuses (sans paniquer pour autant) :

• La sclérose en plaques peut provoquer des engourdissements persistants.
• Un AVC débutant se manifeste parfois par une perte de sensibilité unilatérale.
• Certaines compressions nerveuses (comme une hernie discale) affectent les membres.
• Les migraines avec aura s’accompagnent parfois de sensations bizarres.
• Les crises d’anxiété peuvent provoquer des engourdissements par hyperventilation.

Si les symptômes s’aggravent ou s’accompagnent d’autres signes (difficultés d’élocution, faiblesse musculaire, étourdissements…), consultez sans tarder.

Le mot de la fin : comment réagir face à ces sensations ?

Pas de panique ! La plupart du temps, ces picotements sont sans gravité. Mais s’ils deviennent fréquents, durables ou associés à d’autres troubles, une consultation s’impose. Un examen rapide permet souvent d’écarter tout risque.

Votre corps vous envoie des messages… et parfois, un simple fourmillement mérite attention.