Les aliments à éviter pour prévenir le cancer de l’estomac : les révélations d’un homme de 38 ans

Par Youness
Publié le 2 mai 2025
MAJ le 11 juin 2025

Découvrez l'histoire surprenante de Zhang Wang, un trentenaire sans vices, dont le cancer de l'estomac a été lié à des choix alimentaires inattendus.

Comment les aliments peuvent impacter votre santé de manière négative ?

On a tendance à penser que les risques pour la santé proviennent principalement d’une mauvaise conservation des aliments ou d’une négligence dans la préparation des repas. Cependant, il est important de noter que certains aliments peuvent être potentiellement dangereux pour la santé, que vous les conserviez au réfrigérateur ou non, que vous les consommiez crus ou parfaitement cuits. Leur composition ou leur traitement peut entraîner la présence de substances toxiques, invisibles à l’œil nu mais identifiées par les chercheurs.

Voici trois exemples courants qui, sans que vous en ayez conscience, peuvent contribuer au développement de certains types de cancer. L’objectif n’est pas de semer la peur, mais plutôt d’encourager une meilleure compréhension pour des choix plus éclairés.

  1. Les viandes transformées : une menace bien établie

La charcuterie, le saucisson, le bacon, le jambon industriel… Ces aliments pratiques et savoureux font souvent partie de nos repas quotidiens. Cependant, l’Organisation mondiale de la santé a conclu que les viandes transformées sont classées comme cancérigènes de groupe 1, au même titre que le tabac ou l’amiante.

Pourquoi ? Ces produits contiennent des nitrites et nitrates, ajoutés pour la conservation, qui peuvent se convertir en nitrosamines dans l’organisme. Ces composés sont fortement liés à un risque accru de cancer colorectal, surtout en cas de consommation régulière.

Un bon réflexe à adopter est de limiter la consommation de charcuterie à des occasions spéciales (idéalement moins d’une fois par semaine) et de privilégier les alternatives sans nitrites ou les protéines végétales.

  1. Les restes carbonisés : un danger invisible dans votre assiette

Si vous avez trop cuit votre lasagne ou votre steak au point de former une croûte dorée, soyez prudent : la cuisson à haute température (gril, barbecue, friture intense) peut conduire à la formation de composés cancérigènes tels que les amines hétérocycliques (AHC) et les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).

Ces substances se forment lorsque les protéines animales sont exposées à des températures très élevées et sont associées à des cancers du côlon, du pancréas et de la prostate.

Pour éviter cela, privilégiez les cuissons douces (vapeur, mijoté) et retirez les parties carbonisées avant de consommer.

  1. Les fruits moisis : les petites imperfections qui cachent des risques importants

Qui n’a jamais coupé la partie abîmée d’une pomme pour manger le reste ? Malheureusement, lorsque la moisissure est visible, les mycotoxines telles que les aflatoxines se sont déjà propagées dans tout le fruit.

Ces substances sont cancérigènes et persistent même après cuisson ou ébullition prolongée. Une seule pomme contaminée peut infecter plusieurs autres dans le panier.

Un bon conseil est de jeter le fruit entier dès l’apparition de moisissure. Mieux vaut prévenir que guérir.

Comment réduire les risques au quotidien ?

  1. Limitez les viandes transformées et privilégiez le fait maison

  • Optez pour de la charcuterie artisanale sans nitrites ou des produits sans sel nitrité ajouté.
  • Remplacez les apéritifs à base de saucisson ou bacon par des alternatives comme des oléagineux non salés, des légumes crus ou des houmous faits maison.
  • Diversifiez vos sources de protéines : légumineuses, œufs, poissons, tofu ou viandes blanches peu transformées.
  1. Maîtrisez la cuisson pour éviter les substances toxiques

  • Évitez les cuissons à très haute température prolongée (poêle sèche, barbecue, friture intense).
  • Ne laissez jamais un aliment brûler ou noircir : retirez les parties carbonisées.
  • Privilégiez les cuissons douces : vapeur, mijoté, papillote ou cuisson à l’eau pour préserver les nutriments.
  1. Surveillez la qualité des fruits et légumes

  • Évitez de consommer des fruits moisis, même partiellement. Les mycotoxines sont invisibles et peuvent se propager largement.
  • Achetez en petite quantité pour réduire les pertes et stockez dans un endroit sec, aéré et à l’abri de la chaleur.
  • Lavez et séchez soigneusement vos fruits pour limiter la croissance de moisissures.
  1. Restez vigilant lors de vos achats

  • Consultez les étiquettes : méfiez-vous des termes tels que « salaisons », « conservateurs E250/E251 » (nitrates/nitrites).
  • Préférez les produits simples, avec une liste d’ingrédients courte et sans additifs superflus.
  • Optez pour des aliments de saison et non transformés autant que possible.
  1. Adoptez une alimentation protectrice

  • Incluez des aliments reconnus pour leurs propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes : fruits rouges, brocolis, ail, curcuma, noix, thé vert, etc.
  • Privilégiez les fibres alimentaires (légumineuses, céréales complètes, fruits et légumes) pour favoriser la digestion et réduire le risque de cancer colorectal.
  • Préférez l’eau aux sodas ou jus industriels riches en sucres, favorisant l’inflammation.

Mieux vaut prévenir que subir

L’objectif n’est pas de devenir obsédé par la qualité des aliments, mais plutôt de réaliser que nos choix alimentaires quotidiens peuvent avoir un impact significatif sur notre santé à long terme. En ajustant légèrement nos habitudes, nous pouvons considérablement réduire notre exposition à des substances potentiellement nocives, tout en continuant à apprécier les plaisirs de la table.

Votre assiette peut devenir votre alliée santé, à condition de la composer de manière éclairée et consciente.